Milieu carcéral

Vivre c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner. Georges Perec – Espèces d’espaces

EN CENTRE DE DÉTENTION

Dans le cadre de Nous Sommes la Ville un 1er atelier de lecture à haute voix qui accueille des participants ayant différentes langues. Occasion de lire dans sa langue maternelle et en traduction. Va et vient entre les participants.

ATELIER DE LECTURE A HAUTE VOIX  Pour habiter la devise humaniste et républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité

Il s’est agit de réengager la vitalité de ces 3 mots dans la vie de tous quel que soit l’endroit où chacun se retrouve. Par un travail d’échanges, de recherches de textes, de formes, de mémoires communes [chants etc.] est né un parcours de lectures traversant la devise de la République. A la suite de l’atelier, les participants ont confectionné un livret retraçant leur parcours. Ce livre a été mis en consultation à la bibliothèque du Centre de Détention ainsi qu’à la bibliothèque municipale de Villeneuve sur Lot.

ATELIER CONJOINT : DES BARREAUX DANS LA TÊTE  – LA CLEF DES MOTS

Des barreaux dans la tête – Il s’est agit de mettre en contact jeunes et moins jeunes, dans une restitution commune des deux ateliers. Mohamed Rouabhi a été invité à conduire l’atelier des jeunes, atelier d’écriture sur le thème de la biographie imaginaire à partir de portraits sortis de leur contexte.

La clef des mots – L’atelier des plus âgés s’est construit autour des rapports de transmissions intergénérationnelles avec un travail d’écriture à partir de photos de personnes en relations. La rencontre des deux ateliers s’est construite dans une mise en forme commune et sa présentation en public.

 

 

EN MAISON D’ARRÊT
Prendre espace mené par la Cie et un danseur chorégraphe Guillaume Jablonka.

La mise en détention est un choc pour ceux qui la vivent ; choc psychique comme choc physique. Elle est une perte de repères à tous égards et notamment pour le corps qui doit se réorganiser complètement dans ce nouvel environnement, confronté à l’enfermement et à la promiscuité.
Quels nouveaux espaces du corps et de l’esprit trouver au sein même de ces situations ?

Un travail sur le corps et ses limites dans l’espace partagé, a permis avec de courtes citations évoquant l’espace, le groupe et le déplacement de créer une forme où chacun a exploré la possibilité d’être toujours connecté à son propre cercle.